Philippe

J’aime beaucoup l’idée du « Fil » et j’ai une petite histoire…
Je me rappelle très précisément du jour où j’ai entendu Lluís
Llach pour la première fois. J’avais 16 ans, j’étais venu
passer quelques jours tout seul dans la maison que des amis
m’avaient prété au Causse de la Selle, au nord de
Montpellier.
Dans leurs disques il y avait « Campanades a morts ».
J’ai été saisi au plus profond. C’était l’hiver, la journée
je marchais dans la Séranne, cette montagne dont j’ai choisi
d’emprunter le nom pour chanter, vingt ans après, mes
propres chansons. Le soir je faisais du feu et j’écoutais Llach
– et deux autres disques qui ne m’ont jamais quitté depuis,
Mercedes Sosa en live à Buenos Aires, et « Nostalgies
Tziganes » par les tziganes d’Othon.
J’étais fasciné par sa musique dans l’ivresse de ma solitude
adolescente. « Laura », sur ce même disque, est une chanson
que je peux écouter des milliers de fois et qui me fait rêver
toujours aussi tendrement.

Philippe

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